Plaque de cheminée allégorie de la rumeur - XVIIIe S.

Référence C-2065   

Nouveauté

Référence C-2065
Catégorie Plaques de cheminée et accessoires
Type PLAQUE CHEMINÉE ANCIENNE, CONTRECOEUR ANCIEN
Style LOUIS XV
Epoque XVIIIe S.
Provenance CHAMPAGNE-ARDENNES
Matériaux FONTE
Hauteur 83 cm
Largeur 129 cm
Profondeur 3 cm

Description

Importante plaque de cheminée fondue durant la première moitié du XVIIIème siècle, d'époque Louis XV, représentant une vouivre ou guivre chevauchée par un bouffon lui ayant arraché la langue et la menaçant de sa propre langue démesurée. Allégorie de la fausse rumeur étouffée, de la rumeur fallacieuse anéantie. La scène dans un cartouche, paré de guirlandes de fleurs, est accosté d'un jeu de rinceaux d'acanthe. Un cadre mouvementé, posé sur des pattes de lion, réserve dans ses angles supérieurs, deux visages coiffés d'un pileus (ancêtre du bonnet phrygien) représentant Ulysse ailé, figure tutélaire du manipulateur de rumeurs, du démagogue cruel et rusé. Deux parcloses garnies de rameaux de laurier agrafés, d'une fleur de tournesol et d'un brûle-parfum l'encadre. 

Nos deux dernières photos : 
- Gravure intitulée "Draconis Alati figura ex Parco" extrait du corpus iconographique d' Ulysse Aldrovandi, célèbre philosophe naturaliste et médecin bolognais, (1522-1605), conservée à la Bibliothèque Universitaire de Bologne, Histoire Naturelle en 13 volumes, publiée entre 1599 et 1668, dont les matrices en bois sont conservées au Musée di Palazzo Poggi à Bologne.
- Tête d'Ulysse portant un pileus, représenté sur une pièce de monnaie d'Ithaque du IIIe siècle av. J.-C.

Plaque trouvée à Reims dans la Marne.
Son poids est de 182 kg.

Bibliographie : CARPENTIER H., Plaques de cheminées, Tome premier, F. DE NOBELE, Paris, 1967, p. 144, n° 322. 

Sources :
- Le bruit qui vole, Francis Larran, Presses universitaire du Midi, ch. III, p. 225-247.
  https://books.openedition.org/pumi/11973?lang=fr
- https://bbcc.regione.emilia-romagna.it/pater/loadcard.do?id_card=208922
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Ulysse

Merci à Stephen Kinloch-Pichat pour le partage de ses connaissances.